A chacun sa place !

Faut-il y voir un effet de printemps précoces mais les affiches fleurissent. Le front de gauche, vous l’aurez remarqué a pris le départ depuis longtemps et il faut le reconnaître la vieille école de militants aguerris à cet exercice fait encore ses preuves. Le parti socialiste est récemment sorti du bois et tente de s’imposer comme seul à vouloir partager les panneaux avec le Front de gauche. Et puis  dimanche dernier, EELV matinal fait sa première sortie. Difficile lorsque la place manque sur les panneaux !, alors nous prenons le parti presque partout de nous glisser au milieu, grignotant l’un et l’autre. Nous savions cette stratégie peu satisfaisante, aussi avons nous proposé à Christophe Dulouard et au directeur de campagne du Front de Gauche un peu d’organisation et, en nous serrant nous devons pouvoir tenir à 3 sur le même panneau. Avec les deux, accord de principe.

Europe Ecologie les Verts ne fera pas de la bataille des affiches un enjeu de campagne. Nous préférons développer des idées et annonçons notre prochain tract. A vous de juger !

Cependant, n’en déplaise à nos adversaires et partenaires nous ne nous laisserons pas marcher sur les pieds. L’affichage est déjà une manière de préparer le deuxième tour …. La tentation hégémonique, comme un symptôme, masque l’inquiétude qui la nourrit. Faut-il qu’à ce point nous dérangions le PS qui fait le choix de nous recouvrir systématiquement. Ferait-il encore une fois de trop à Sannois une campagne perdante ? Nous avons déjà dit et nous confirmons que notre adversaire est la droite. Mais nous avons dit aussi que le temps d’une écologie qui ne serait là que pour servir la soupe est définitivement révolue ! Beaucoup chez les socialistes l’ont intégré. Pas encore à Sannois semble-t-il! Il n’est pas sûr que la stratégie en question soit du seul fait du candidat, mais en tant que tel, aujourd’hui comme hier, il porte la responsabilité de sa campagne. Je prendrai les miennes en tant que candidat EELV, avec l’équipe de campagne, sans passion, rétif au chantage et sans culpabilité.

Ancien apiculteur, j’ai appris des printemps précoces que les plus belles miellées sont toujours fragiles. Un orage suffit à faire tomber les fleurs d’acacias nous condamnant alors, pour ce miel  vous l’aurez compris ! à la dépendance des pays de l’est.

Roger Pitiot, les militants EELV et les équipes de collage.